Feeds:
Entrades
Comentaris

Archive for the ‘Newsletter 03’ Category

Newsletter

Editorial / Editorial / Editorial

Editorial XIDPICCAT

DES DE LA MEDITERRÀNIA / DESDE EL MEDITERRÁNEO / FROM THE MEDITERRANIAN

Tunísia: homes i dones iguals davant la repressió dels Mitjans de comunicació / Túnez: hombres y mujeres iguales frente a la represión de los Medios de comunicación / Tunisie : Hommes et femmes égaux face à la répression des médias Sihem Ben Sedrine

Situació actual dels drets de les dones als països àrabs / Situación actual de los derechos de las mujeres en los paises árabes/ Current situation of women rights in the arab countries H. H. Pròxim Orient / Middle East

Noia penjada d’un arbre per assasinat d’honor / Chica colgada de un árbol por asesinato de honor/ Girl hanged on a tree  in honor killing Kawther Salam

EN XARXES / EN REDES / IN THE NETWORKS

Suport a les cooperatives de dones al Marroc / Apoyo a las cooperativas de mujeres en Marruecos/ Support to the women’s cooperatives in Morocco Anna Carrull

10è anniversari de Quaderns per la Mediterrània: una década de diàleg mediterrani/ 10º aniversario de Quaderns per la Mediterrània: una década de diálogo mediterraneo/ 10th anniversary of Quaders per la Mediterrània: a decade of mediterranean dialog MªÀngels Roque

DESTAQUEM / DESTACAMOS / HIGHLIGHT

Haifa Haidar, premi de l’Organització de Dones Àrabs de Ciències Socials 2010/ Haifa Haidar, premio de la Organización de Mujeres Árabes de Ciencias Sociales 2010/ Haifa Haidar, award of the Arab Women Organisation in Social Sciences 2010

4 i 5 de març del 2011: IV Trobada Mediterrània de periodistes i comunicadores amb visió de gènere a Roma/  4 y 5 de Marzo del 2011: IV Encuentro Mediterraneo de periodistas y comunicadoras con visión de género en Roma/ 4th and 5th March 2011: IV Mediterranean meeting  of journalists and communicators with gender perspective

Presentació de la web de la Secretaria de la Unió per la Mediterrània a Barcelona /Presentación de la web de la Secretaria de la Unión por el Mediterráneo en Barcelona/ Presentation of the Secretariat of the Union for the Mediterranian in Barcelona

9a reunió anual de coordinadores nacionals de la xarxa de la Fundació Anna Lindh/ 9ª reunión anual de coordinadoaes nacionales de red de la Fundación Anna Lindh./ 9th anual meeting of the heads of Anna Lindh National Networks

Si vols rebre la newsletter, envia’ns un missatge a / If you want to subscribe to the newsletter write to donesiconflicte@gmail.com.

Subscriu-te al nostre RSS. Subscription to RSS

Read Full Post »

Tunisie: Hommes et femmes égaux face à la répression des médias

Par Sihem Bensedrine

La Tunisie est connue pour être le pays du monde arabe où la femme bénéficie de droits étendus. D’ailleurs, le gouvernement ne se prive pas pour agiter ces droits comme faire-valoir démocratique et symbole de modernité pour illuminer son image. Mais lorsque ces droits entrent en conflit avec les libertés fondamentales, comme la liberté d’expression, être femme ne vous prémunit pas de la répression et l’égalité avec les hommes est, sur ce terrain, totale.

On peut lire dans le programme électoral du président Ben Ali: «Les réformes juridiques, les initiatives et mesures que nous avons entreprises se sont succédées à partir de notre conviction personnelle et des politiques volontaristes que nous avons adoptées, et qui ont conféré à la femme tunisienne un statut unique et privilégié dans l’environnement civilisationnel et culturel de notre pays.» Cette instrumentalisation de la cause des femmes par le pouvoir cache mal une dégradation sensible de l’état des libertés relevée par nombre d’ONG.

Même le comité des nations Unies pour l’élimination des discriminations contre les femmes (CEDAW) vient d’épingler la Tunisie pour «la dégradation de la condition de la femme en Tunisie, notamment son accès au champ public».

Dans ses recommandations rendues publiques le 22 octobre 2010, le CEDAW a exhorté la Tunisie à «mettre fin aux actes d’intimidation et de harcèlement et respecter et protéger les activités pacifiques des organisations de droits de l’homme et les défenseurs.» et invité «l’État partie à protéger le pluralisme des médias, de garantir la liberté d’expression et l’accès à l’information, afin de stimuler plus de débats publics et de bénéficier du dynamisme et de la créativité de la société civile.§20».

C’est bien connu, les dictateurs s’accommodent mal de la lumière qui pourrait mettre à nu leurs méfaits et les medias sont leurs pires ennemis. Faire usage de sa plume est un exercice périlleux en Tunisie où celle-ci est considérée comme «plus dangereuse que les armes»; cela vaut autant pour les femmes que pour les hommes!

Une répression tous azimuts
Surveillance policière, Intimidations, interpellations et campagnes de diffamation sont le lot de ces femmes journalistes qui osent s’aventurer sur ce terrain miné de la presse libre.

C’est ainsi qu’au lendemain du raid opéré sur le studio de Radio Kalima en janvier 2009, les deux journalistes femmes qui y travaillaient ont été persécutées durant plusieurs mois. Zakia Dhifaoui, après avoir été assiégée à son domicile par des policiers en civil qui l’agressaient verbalement sur un registre misogyne, elle a été interpellée le 10 février 2009, par six policiers en civil qui l’ont emmenée au commissariat de police de la rue Charles de Gaulle à Tunis, où elle a été soumise à une fouille au corps humiliante et son matériel d’enregistrement confisqué. Elle a été questionnée sur son travail à Kalima, puis menacée de poursuites judiciaires et de prison si elle n’abandonnait pas ses activités journalistiques.

Le même scénario a été entrepris avec une autre journaliste, Faten Hamdi, plusieurs fois battue dans la rue par des policiers en civil. Elle avait été interpellée trois jours auparavant, le 7 février, rue Habib Bourguiba à Tunis, puis maintenue en détention pendant trois heures. Elle avait également été menacée de poursuites judiciaires si elle ne cessait pas son travail avec la radio.

Ignorer ces avertissements peut vous conduire en prison ou mieux encore, transformer votre vie en un enfer où une large gamme de produits de répression soft garniront votre quotidien : surveillance policière collante, communications strictement contrôlées voire parasitées, passage à tabac, sabotage et vol de votre voiture, harcèlement de vos enfants, intimidation de vos amis et proches, privation de passeport, privation de travail, interdiction de se déplacer librement même à l’intérieur du territoire…etc. Nombreux sont les journalistes indépendants qui l’ont appris à leurs dépens (Fahem Boukadous, Taoufik Ben Brik, Zouhayr Makhlouf, Mouldi Zouabi, Nizar Ben Hassen, Slim Boukgdhir, Hamma Hammami, Abdallah Zouari…etc).

Avec plus de 306 journaux, 5 radios et 2 TV privées, le paysage médiatique parait diversifié, mais en réalité il est sous monopole d’Etat, soumis à la volonté d’une administration qui n’a autorisé aucun média indépendant depuis l’arrivée au pouvoir de Ben Ali en 1988[1]. Bien que la presse soit régie par le régime de la déclaration, le refus de l’administration de délivrer le récépissé de remise de la déclaration transforme celui-ci en régime de l’autorisation préalable qui ne dit pas son nom. Plusieurs journaux ont subi ce déni du droit de publier.

En octobre 2009 lors de la campagne électorale qui a duré 15 jours, cinq ONG[2] ont observé les performances des médias durant les élections et les résultats sont stupéfiants: le président Ben Ali a accaparé 97,14% de l’espace médiatique dans la presse écrite, contre 0,10% de l’espace alloué à son concurrent d’Ettajdid, selon le rapport publié par ces ONG.

Le Groupe de travail pour la liberté d’expression en Afrique du Nord (WGFENA) a recensé pour l’année 2009/2010 pas moins 24 cas d’attaques contre les journalistes tunisiens dont 11 par voie judiciaire. Ces attaques vont de l’emprisonnement des journalistes et blogueurs au raid sur les radios en passant par les arrestations arbitraires, les enlèvements, les mauvais traitements, les campagnes de calomnies et les agressions physiques.

La calomnie, nouvelle stratégie répressive
Une nouvelle forme d’attaque a pris des proportions alarmantes, il s’agit des campagnes de calomnies et d’insultes à l’égard de journalistes et défenseurs de droits humains allant jusqu’aux menaces de mort (Slim Bagga, directeur du journal l’Audace) utilisées comme outil de torture morale. Quotidiennement des journaux «privés» connus pour appartenir aux services spéciaux du ministère de l’Intérieur en Tunisie déversent des accusations contre les journalistes, opposants et défenseurs de droits humains, les qualifiant de «traitres à la patrie», «vendus à Israël», «agents du Mossad», «prostituées» (pour les femmes)…etc. De nombreuses ONG internationales se sont alarmées de cette nouvelle arme utilisée de façon systématique pour salir ceux qui osent critiquer cette dérive dictatoriale.

Censure de l’Internet et techniques de contournement
Face à ce verrouillage de l’espace médiatique traditionnel, les Tunisiens se sont tournés vers Internet. Mais là également, une omniprésente cyberpolice dresse ses filets.

De grands moyens ont été investis pour contrôler le trafic du web. Les autorités ont mis en place une architecture où le contrôle se fait à plusieurs niveaux et assure le filtrage à l’épine dorsale du réseau. Non seulement tous les sites tunisiens et internationaux qui ont un rapport avec les libertés en général sont bloqués en Tunisie, mais également le courrier électronique est intercepté et parfois disparait des boites.

Cette situation a poussé un groupe d’internautes du réseau social facebook qui comprend pas mois de 800000 utilisateurs tunisiens à organiser une manifestation contre la censure de l’Internet le 22 mai 2010. Ils se sont déployés dans la plus grande artère de la capitale, l’avenue Bourguiba, avec des teeshirts portant l’inscription « free 404 » en référence à la page d’erreur 404 qui s’affiche en Tunisie pour les pages censurées. Cette manifestation a été violemment réprimée par la police qui a interdit à tous les jeunes de circuler ce jour là sur l’avenue Bourguiba en fermant tous les cafés de l’avenue, et a interpellé les deux jeunes qui ont déposé une demande d’autorisation d’un rassemblement la veille, et les ont été obligés à signer un engagement de ne plus appeler à manifester.

Un combat d’arrière garde
A cette mobilisation répond une grande coordination des Etats arabes pour mieux contrôler la liberté d’expression dans la région. Le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur et de l’information – structure de la Ligue arabe basée à Tunis et qui se réunit avec une régularité qui tranche avec la paralysie chronique de la Ligue des Etats arabes – s’est réuni à Tunis le 16 mars 2010, et a adopté un train de mesures visant à unifier et renforcer les mesures de contrôle et de répression contre les médias utilisant les nouvelles technologies de l’information, notamment Internet et le satellite. Mais une chose est sûre, il s’agit là d’une bataille perdue, car ceux qui cherchent à accéder à une information libre ont toujours une longueur d’avance sur les censeurs et trouvent toujours les bonnes techniques pour contourner la censure.

——————————–

Tunísia: Homes i dones iguals davant la repressió dels mitjans de comunicació

Per Sihem Bensedrine

Tunísia és coneguda per ser el país del món àrab on les dones gaudeixen de majors drets. Així, el govern no dubta a utilitzar aquests drets com un valor democràtic i un símbol de la modernitat que il.lumina la seva imatge. Però quan aquests drets entren en conflicte amb les llibertats fonamentals com la llibertat d’expressió, ser dona no et protegeix de la repressió i la igualtat amb els homes és, en aquest terreny, total.

En el programa electoral del president Ben Ali es pot llegir: “Les reformes legals, iniciatives i mesures que s’han realitzat han seguit la nostra convicció personal i les polítiques voluntaristes que hem adoptat i que han donat a les dones de l’Estat de Tunísia un estatus únic i privilegiat en l’entorn de la civilització i cultura del nostre país “. Aquesta instrumentalització de la causa de les dones pel poder amaga un deteriorament significatiu de l’estat de les llibertats denunciada per moltes ONGs.

Fins i tot el Comitè de l’ONU per a l’Eliminació de la Discriminació contra la Dona (CEDAW) ha denunciat a Tunísia per “el deteriorament de la situació de la dona a Tunísia, incloent el seu accés a l’arena pública.”

En les seves recomanacions, llançades el 22 d’octubre del 2010, la CEDAW va instar a Tunísia a “posar fi a la intimidació i l’assetjament i respectar i protegir les activitats pacífiques de les organitzacions de drets humans i els seus defensors” i va convidar “a l’Estat a protegir el pluralisme dels mitjans de comunicació, garantir la llibertat d’expressió i l’accés a la informació, amb la finalitat d’estimular més el debat públic i per beneficiar el dinamisme i la creativitat de la societat civil. Preparació. § 20 “.

Tothom sap que els dictadors no s’acomoden a la llum que pugui mostrar les seves malifetes i els mitjans de comunicació són els seus pitjors enemics. Fer ús de la ploma és un exercici perillós a Tunísia, on es considera “més perillosa que les armes”, i això és tan cert per a les dones com per als homes!

Una repressió total
Vigilància policial, intimidació, detencions i campanyes de difamació són el premi per a aquelles dones periodistes que s’atreveixen a aventurar-se en aquest camp minat de la llibertat de premsa.

Va ser arran de la batuda feta en l’estudi de Ràdio Kalima el gener del 2009, quan dues dones periodistes que treballen allí van ser perseguides durant diversos mesos. Zakia Dhifaoui, després d’haver estat assetjada a casa seva per policies vestits de civil que la van agredir verbalment durant un misogin registre, va ser detinguda el 10 febrer del 2009, per sis policies vestits de civil que la van portar a la comissaria del carrer Charles de Gaulle a Tunísia, on va ser sotmesa a registres corporals humiliants i li van confiscar els seus equips de gravació. Va ser interrogada sobre el seu treball en Kalima, i a continuació amenaçada amb causes judicials i amb la presó si no abandonava les seves activitats periodístiques.

El mateix escenari es va repetir amb una altra periodista, Faten Hamdan, repetidament colpejada al carrer per policies vestits de civil. Ella havia estat detinguda tres dies abans, el 7 de febrer, al carrer Habib Bourguiba a Tunísia, i després va estar retinguda durant tres hores. Ella també havia estat amenaçada amb ser processada si no abandonava el seu treball a la ràdio.

Ignorar aquestes advertències pot conduir a la presó o, millor encara, a transformar la teva vida en un infern on una àmplia gamma de productes de repressió suau ompliran el teu dia a dia: vigilància enganxosa de la policia, comunicacions estrictament controlades o parasitades, pallisses, el sabotatge i el robatori del teu cotxe, l’assetjament als teus fills, la intimidació dels teus amics i familiars, privació del passaport, la pèrdua del treball, la prohibició de viatjar lliurement fins i tot en el mateix territori, etc .. Molts són els periodistes independents que ho han après en les seves carns (Boukadous, Taoufik Ben Brik, Makhlouf Zouhayr, Zouabi Mouldi, Nizar Ben Hassen, Boukgdhir Slim, Hamma Hammami, Abdallah Zouari, etc ..)

Amb més de 306 diaris, 5 estacions de ràdio i 2 televisions privades, el panorama dels mitjans sembla divers, però en realitat està sota monopoli estatal, amb subjecció a la voluntat d’un govern que noi ha autoritzat cap mitjà de comunicació independent des de l’arribada Ben Ali al poder el 1988 [1]. Encara que la premsa es regeix pel règim de la declaració, la negativa de l’administració per emetre el rebut de lliurament de la declaració el transforma en règim que no diu el seu nom. Diversos diaris han patit aquesta negació del dret a publicar.

A l’octubre del 2009 durant la campanya electoral que va durar 15 dies, cinc organitzacions no governamentals [2] van observar el treball dels mitjans de comunicació durant les eleccions i els resultats són impressionants: el president Ben Ali va acaparar el 97,14% de l’espai mediàtic en la premsa escrita, contra el 0,10% de l’espai assignat a la seva contrincant Ettajdid, segons l’informe publicat per les ONGs.

El Grup de treball per la Llibertat d’Expressió a Àfrica del Nord (WGFENA) va identificar per al curs 2009/2010 no menys de 24 casos d’agressions contra periodistes tunisians, entre ells 11 a través dels tribunals. Aquests atacs van des del empresonament de periodistes i bloggers a la incursió en les ràdios passant per detencions arbitràries, segrestos, maltractaments, les campanyes de difamació i les agressions físiques

La calúmnia, nova estratègia repressiva
Una nova forma d’atac ha assolit proporcions alarmants, es tracta de campanyes de calúmnies i insults contra periodistes i defensors dels drets humans arribant fins i tot a les amenaces de mort (Slim Bagge, director del diari L’Audace) utilitzats com a instruments de tortura moral . Habitualment els diaris “privats” coneguts per pertànyer als serveis especials del Ministeri de l’Interior a Tunísia estan descarregant acusacions contra els periodistes, opositors i defensors dels drets humans, anomenant-los “traïdors a la pàtria” o “venuts a Israel” “agents del Mossad “,” prostitutes “(per a dones), etc … Moltes organitzacions no governamentals internacionals estan alarmades per aquesta nova arma utilitzada de manera sistemàtica per a desprestigiar els que s’atreveixen a criticar la deriva dictatorial.

Censura d’Internet i tècniques de control
Davant del bloqueig de l’espai mediàtic tradicional, els tunisians s’han abocat a Internet. Però allà igualment, una omnipresent cyber-policia mou els fils.

Grans recursos s’han invertit per a controlar el trànsit web. Les autoritats han implementat una arquitectura on el control es porta a terme en diversos nivells i assegura el filtratge en l’espina dorsal de la xarxa. No només totes les webs tunisianes i internacionals que estan relacionats amb les llibertats en general, estan bloquejades a Tunísia, sinó també els e-mail són interceptats i de vegades desapareix de les safates de correus.

Aquesta situació va portar a un grup d’internautes de la xarxa social Facebook, que inclou més de 800 000 usuaris de Tunísia, a organitzar una protesta contra la censura d’Internet el 22 de maig del 2010. Es van desplegar a l’artèria més gran a la capital, l’Avinguda Bourguiba, amb samarretes amb la inscripció “lliure 404” en referència a la pàgina d’error 404 que apareix a Tunísia a les pàgines censurades. Aquesta manifestació va ser reprimida violentament per la policia que prohibia a tots els joves circular aquest dia per l’avinguda Bourguiba tancant tots els bars de l’avinguda, i detenint als dos joves que havien presentat una sol licitud d’autorització de manifestació el dia anterior, que van ser obligats a signar un compromís de no convocar més cap altra manifestació.

Una lluita a la rereguarda
Aquesta mobilització respon a una gran coordinació dels Estats Àrabs per controlar millor la llibertat d’expressió a la regió. El Consell de Ministres Àrabs de l’Interior i d’informació – Estructura de la Lliga Àrab amb seu a Tunísia i que es reuneix amb una regularitat que contrasta amb la paràlisi crònica de la Lliga d’Estats Àrabs – es va reunir a Tunísia el 16 de març del 2010, i va aprovar un paquet de mesures per unificar i enfortir les mesures per al control i la repressió contra els mitjans de comunicació utilitzant les noves tecnologies de la informació, principalment Internet i el satèl·lit. Però una cosa és segura, aquesta és una batalla perduda, perquè els que busquen l’accés a la informació lliure estan sempre un pas per davant dels censors i sempre trobaran les tècniques adequades per a evitar la censura.

[1]. Només una excepció, el títol Mouwatinoun, òrgan de partit membre de les Forces Armades de Defensa, un partit de l’oposició creat el 2006. Anteriorment, dos òrgans del partit van ser autoritzats el 1988, Al Badil, òrgan del PCOT i Al Fajr, òrgan del Moviment de la tendència islamista (Ennahdha), tots dos han estat suspesos des de 1990.

[2] Lliga tunisiana per a la Defensa dels Drets Humans (LTDH), Associació Tunisiana de Dones Demòcrates (Tanf), el Consell Nacional per a les Llibertats a Tunísia (CNLT) Observatori per a la Llibertat de Premsa, Publicació i Creació (OLPEC) Unió nacional de periodista tunisiana (SNJT).

——————————–

Túnez: Hombres y mujeres iguales ante la represión de los medios de comunicación

Por Sihem Bensedrine

Túnez es conocida por ser el país del mundo árabe donde las mujeres gozan de mayores derechos. Así, el gobierno no duda en utilizar estos derechos como un valor democrático y un símbolo de la modernidad que ilumina su imagen. Pero cuando estos derechos entran en conflicto con las libertades fundamentales como la libertad de expresión, ser mujer no te protege de la represión y la igualdad con los hombres es, en ese terreno, total.

En el programa electoral del presidente Ben Ali se puede leer: “Las reformas legales, iniciativas y medidas que se han realizado han seguido nuestra convicción personal y las políticas voluntaristas que hemos adoptado y que han dado a las mujeres del Estado de Túnez un estatus único y privilegiado en el entorno de la civilización y cultura de nuestro país”. Esta instrumentalización de la causa de las mujeres por el poder esconde un deterioro significativo del estado de las libertades denunciada por muchas ONGs.

Incluso el Comité de la ONU para la Eliminación de la Discriminación contra la Mujer (CEDAW) ha denunciado a Túnez por “el deterioro de la situación de la mujer en Túnez, incluyendo su acceso a la arena pública.”

En sus recomendaciones, lanzadas el 22 de octubre del 2010, la CEDAW instó a Túnez a “poner fin a la intimidación y el acoso y respetar y proteger las actividades pacíficas de las organizaciones de derechos humanos y sus defensores ” e invitó “al Estado a proteger el pluralismo de los medios de comunicación, garantizar la libertad de expresión y el acceso a la información, con el fín de estimular más el debate público y para beneficiar el dinamismo y la creatividad de la sociedad civil. Preparación. § 20”.

Todo el mundo sabe que los dictadores no se acomodan a la luz que pueda exponer sus fechorías y los medios de comunicación son sus peores enemigos. Hacer uso de la pluma es un ejercicio peligroso en Túnez, donde se considera “más peligrosa que las armas”, y esto es tan cierto para las mujeres como para los hombres!

Una represión total
Vigilancia policial, intimidación, detenciones y campañas de difamación son el premio para esas mujeres periodistas que se atreven a aventurarse en este campo minado de la libertad de prensa.

Fue a raíz de la redada hecha en el estudio de Radio Kalima en enero del 2009, cuando dos mujeres periodistas que trabajan allí fueron perseguidas durante varios meses. Zakia Dhifaoui, después de haber sido sitiada en su casa por policías vestidos de civil que la agredieron verbalmente durante un misógino registro, fue detenida el 10 de febrero del 2009, por seis policías vestidos de civil que se la llevaron a la comisaría de la calle Charles de Gaulle en Túnez, donde fue sometida a registros corporales humillantes y le confiscaron sus equipos de grabación. Fue interrogada sobre su trabajo en Kalima, y a continuación amenazada con causas judiciales y con la cárcel si no abandonaba sus actividades periodísticas.

El mismo escenario se repitió con otra periodista, Faten Hamdan, repetidamente golpeada en la calle por policías vestidos de civil. Ella había sido detenida tres días antes, el 7 de febrero, en la calle Habib Bourguiba en Túnez, y luego estuvo retenida durante tres horas. Ella también había sido amenazada con ser procesada si no abandonaba su trabajo en la radio.

Ignorar esas advertencias puede conducir a la cárcel o, mejor aún, a transformar tu vida en un infierno donde una amplia gama de productos de represión suave llenarán tu día a dia: vigilancia pegajosa de la policía, comunicaciones estrictamente controladas o parasitadas, palizas, el sabotaje y el robo de tu coche, el acoso a tus hijos, la intimidación de tus amigos y familiares, privación del pasaporte, la pérdida del trabajo, la prohibición de viajar libremente incluso en el mismo territorio, etc.. Muchos son los periodistas independientes que lo han aprendido en sus carnes (Boukadous, Taoufik Ben Brik, Makhlouf Zouhayr, Zouabi Mouldi, Nizar Ben Hassen, Boukgdhir Slim, Hamma Hammami, Abdallah Zouari , etc..)

Con más de 306 periódicos, 5 estaciones de radio y 2 televisiones privadas, el panorama de los medios parece diverso, pero en realidad está bajo monopolio estatal, con sujeción a la voluntad de un gobierno que ha autorizado ningún medio de comunicación independiente desde la llegada Ben Ali al poder en 1988 [1]. Aunque la prensa se rige por el régimen de la declaración, la negativa de la administración para emitir el recibo de entrega de la declaración lo transforma en régimen que no dice su nombre. Varios periódicos han sufrido esa negación del derecho a publicar.

En octubre del 2009 durante la campaña electoral que duró 15 días, cinco organizaciones no gubernamentales [2] observaron el trabajo de los medios de comunicación durante las elecciones y los resultados son impresionantes: el Presidente Ben Ali acaparó el 97,14% del espacio mediático en la prensa escrita, contra el 0,10% del espacio asignado a su contrincante Ettajdid, según el informe publicado por las ONGs.

El Grupo de trabajo por la Libertad de Expresión en África del Norte (WGFENA) identificó para el curso 2009/2010 no menos de 24 casos de agresiones contra periodistas tunecinos, entre ellos 11 a través de los tribunales. Estos ataques van desde el encarcelamiento de periodistas y bloggers a la incursión en las radios pasando por detenciones arbitrarias, secuestros, malos tratos, las campañas de difamación y las agresiones físicas

La calumnia, nueva estrategia represiva
Una nueva forma de ataque ha alcanzado proporciones alarmantes, se trata de campañas de calumnias e insultos contra periodistas y defensores de los derechos humanos llegando incluso a las amenazas de muerte (Slim Bagga, director del periódico L’Audace) utilizados como instrumentos de tortura moral. Habitualmente los periódicos “privados” conocidos por pertenecer a los servicios especiales del Ministerio del Interior en Túnez están descargando acusaciones contra los periodistas, opositores y defensores de los derechos humanos, llamándolos “traidores a la patria” o “vendidos a Israel” “agentes del Mossad”, “prostitutas” (para mujeres), etc… Muchas organizaciones no gubernamentales internacionales están alarmadas por esta nueva arma utilizada de modo sistemático para desprestigiar a los que se atreven a criticar la deriva dictatorial.

Censura de Internet y técnicas de control
Frente al bloqueo del espacio mediático tradicional, los tunecinos se han volcado en Internet. Pero allí igualmente, una omnipresente cyber-policia mueve los hilos.

Grandes recursos se han invertido para controlar el tráfico Web. Las autoridades han implementado una arquitectura donde el control se lleva a cabo en varios niveles y asegura el filtrado en la espina dorsal de la red. No sólo todos los sitios tunecinos e internacionales que inciden que están relacionados con las libertades en general, están bloqueados en Túnez, sino también los e-mail es interceptado y a veces desaparece de los bandejas de correos.

Esta situación llevó a un grupo de internautas de la red social Facebook, que incluye más de 800 000 usuarios de Túnez, a organizar una protesta contra la censura de Internet el 22 de mayo del 2010. Se desplegaron en la arteria más grande en la capital, la Avenida Bourguiba, con camisetas con la inscripción “libre 404” en referencia a la página de error 404 que aparece en Túnez en las páginas censuradas. Esta manifestación fue reprimida violentamente por la policía que prohibía a todos los jóvenes circular ese día por la avenida Bourguiba cerrando todos los bares de la avenida, y deteniendo a los dos jóvenes que habian presentado una solicitud de autorización de manifestación el día anterior. Quienes fueron obligados a firmar una promesa de no convocar más ninguna manifestación.

Una lucha en la retaguardia
Esta movilización responde a una gran coordinación de los Estados Árabes para controlar mejor la libertad de expresión en la región. El Consejo de Ministros Árabes del Interior y de información – Estructura de la Liga Árabe con sede en Túnez y que se reune con una regularidad que contrasta con la parálisis crónica de la Liga de Estados Árabes – se reunió en Túnez el 16 de marzo del 2010, y aprobó un paquete de medidas para unificar y fortalecer las medidas para el control y la represión contra los medios de comunicación utilizando las nuevas tecnologías de la información, principalmente Internet y el satélite. Pero una cosa es segura, esta es una batalla perdida, porque los que buscan el acceso a la información libre están siempre un paso por delante de los censores y siempre encontraran las técnicas adecuadas para evitar la censura.

[1] .Solo una excepción, el título Mouwatinoun, órgano de partido miembro de las Fuerzas Armadas de Defensa, un partido de la oposición creado en 2006. Anteriormente, dos órganos del partido fueron autorizados en 1988, Al Badil, órgano del PCOT y Al Fajr, órgano del Movimiento de la tendencia islamista (Ennahdha), ambos han sido suspendidos desde 1990.

[2] Liga tunecina para la Defensa de los Derechos Humanos (LTDH), Asociación Tunecina de Mujeres Demócratas (TANF), el Consejo Nacional para las Libertades en Túnez (CNLT) Observatorio para la Libertad de Prensa, Publicación y Creación (OLPEC) Unión Nacional de Periodistas Tunecinos (SNJT).

 

Read Full Post »

Davant de la situació d’incertesa en la ressolució de molts conflictes que afecten la regió i mentre sembla evident el retrocès en l’avançament de les polítiques d’igualtat de gènere tant al Sud com al Nord de la Mediterrània, des de la nostra newsletter continuem apostant per donar veu a dones periodistes i comunicadores de la regió per tal de fomentar el necessari intercanvi d’informació i coneixements entre ambdues riberes.

En aquesta edició de la newsletter Dones, periodistes i conflicte a la Mediterrània, volem destacar la denúncia de la situació de manca de llibertat d’expressió que viu un país com Tunísia, a través dels ulls d’una de les seves periodistes més combatives, la Sihem Ben Sedrine, actualment  acollida a Catalunya  pel PEN Club a través del seu programa “Escriptor refugiat”.

Per altra banda, també recollim la radiografia de la situació dels drets de les dones als països àrabs mentre que la nostra companya Kawther Salam ens torna a recordar, amb el seu esfereidor article sobre la mort de noies joves als territoris palestins que amaguen crims d’honor, un tema sobre el qual ja va escriure anteriorment, però que cal continuar denunciant.

Però no tot són notícies negatives i per això recollim  experiències exitoses com el projecte de suport a les cooperatives de dones marroquines dut a terme per Sodepau, una organització no guvernamental catalana o com la celebració del 10è anniversari de la publicació Quaderns de la Mediterrània, impulsada per l’Institut Europeu de la Mediterrània.

Una altra molt bona notícia, que ens omple d’esperança quant a la voluntat política d’avançar en el diàleg inter-mediterrani, és la posada en funcionament del Secretariat de la Unió per la Mediterrània a Barcelona, que acaba de presentar la seva web, així com la consolidació d’iniciatives com la dinamització de xarxes dedicades al diàleg intercultural sota la coordinació de la Fundació Anna Lindh, que s’ha fet palesa a la seva darrera reunió anual a Brussel·les a principis de mes.

Per últim, volem recordar l’esperada cita de la  IV Trobada Mediterrània de Periodistes i Comunicadores amb visió de gènere, que tindrà lloc a Roma els propers 4 i 5 de març i a la qual esperem retrobar-nos amb moltes i molts de vosaltres.

————————————————–

Ante la situación de incertidumbre en la resolución de muchos conflictos que afectan a la región y mientras parece evidente el retroceso en el avance de las políticas de igualdad de género tanto en el Sur como en el Norte del Mediterráneo, desde nuestra Newsletter seguimos apostando por dar voz a mujeres periodistas y comunicadoras de la región para fomentar el necesario intercambio de información y conocimientos entre ambas riberas.

En esta edición de la newsletter Mujeres, Periodistas y Conflicto en el Mediterráneo, queremos destacar la denuncia de la situación de falta de libertad de expresión que vive un país como Túnez, a través de los ojos de una de sus periodistas más combativas, Sihem Ben Sedrine, actualmente acogida en Cataluña por el PEN Club a través de su programa “Escritor refugiado”.

Por otra parte, también recogemos la radiografía de la situación de los derechos de las mujeres en los países árabes mientras que nuestra compañera Kawther Salam nos vuelve a recordar, con su estremecedor artículo sobre la muerte de chicas jóvenes en los territorios palestinos que esconden crímenes de honor, un tema sobre el que ya escribió anteriormente, pero que creemos que hay que seguir denunciando.

Pero no todo son noticias negativas y por eso recogemos experiencias exitosas como el proyecto de apoyo a las cooperativas de mujeres marroquíes llevado a cabo por Sodepau, una organización no gubernamental catalana o como la celebración del 10º aniversario de la publicación Quaderns de la Mediterrània, impulsada por el Instituto Europeo del Mediterráneo.

Otra muy buena noticia, que nos llena de esperanza en cuanto a la voluntad política de avanzar en el diálogo inter-mediterráneo, es la puesta en funcionamiento del Secretariado de la Unión por el Mediterráneo en Barcelona, que acaba de presentar su web , así como la consolidación de iniciativas como la dinamización de redes dedicadas al diálogo intercultural bajo la coordinación de la Fundación Anna Lindh, que se ha hecho patente en su última reunión anual en Bruselas a principios de mes.

Por último, queremos recordar la esperada cita del IV Encuentro Mediterráneo de Periodistas y Comunicadoras con visión de género, que tendrá lugar en Roma los próximos 4 y 5 de marzo y en la que esperamos reencontrarnos con muchas y muchos de vosotros.

————————————————–

Given the uncertainty in the resolution of many conflicts in the region and while it seems obvious the setback in the advancement of gender equality policies both in the South and the North of the Mediterranean, from our Newsletter we continue giving a chance to women journalists and communicators in the region so to promote the necessary exchange of information and knowledge between both sides.

In this edition of the newsletter Women, Journalists and Conflict in the Mediterranean, we want to emphasize the reporting of the situation of lack of freedom of expression that is happening in a country like Tunisia, through the eyes of one of her most combative journalist, Sihem Ben Sedrine, currently hosted in Catalonia by the PEN Club through its “Writer refugee” program.

Moreover, we also analyze the situation of women’s rights in Arab countries while our colleague Kawther Salam reminds us again, with its chilling article on the death of young girls in the Palestinian territories that hide honor crimes, an issue already reported before, but that we believe it is worth to be denounced again.

It’s not all bad news and that’s why we also collect successful stories such as the project to support women’s cooperatives in Morocco, conducted by Sodepau, a nongovernmental organization from Catalonia or as the celebration of the 10th anniversary of the publication Quaderns of the Mediterranean, leaded by the European Institute of the Mediterranean.

Another very good news that fills us with hope about the political will to advance in the inter-Mediterranean dialogue is the beginning of the work of the Secretariat of the Union for the Mediterranean in Barcelona, which just launched its website as well as the consolidation of initiatives such as the implementation of networks dedicated to intercultural dialogue under the coordination of the Anna Lindh Foundation, which has been manifested in its last annual meeting in Brussels earlier this month.

Finally, we recall the expected appointment of the IV Mediterranean Meeting of Journalists and Communicators with a gender perspective, to be held in Rome on 4 and 5 March and we hope to find many of you there.

Read Full Post »

9ª reunió anual de coordinadors nacionals de la xarxa de la Fundació Anna Lindh

La Fundació Anna Lindh va organitzar la seva 9a reunió anual de Coordinadors de Xarxa a Brussel·les, Bèlgica, els dies 3 i 4 desembre de 2010, conjuntament amb la Fundació Rei Balduí, Coordinadora de la xarxa a Bèlgica.

La trobada va reunir representants de 42 països de la regió euromediterrània per discutir durant un dia i mig l’estratègia de la Fundació i les directrius per a la propera fase (Fase III), per avaluar els èxits de la Fundació el 2010 i discutir el seu Pla de treball anual per a l’any 2011, per avaluar l’estat de la Xarxa i el progrés de la Xarxa de Desenvolupament Estratègic Pla – Pas 4 -, i per discutir l’aplicació de les eines de xarxes.

El primer dia de la reunió, els representants dels països euromediterranis van participar també en la cerimònia de lliurament del Premi de la Fundació Anna Lindh Euro-Med per al Diàleg entre Cultures i en un debat amb els guanyadors de l’any 2010, Amics de la Terra d’Orient Mitjà.

Aquí es pot descarregar la declaració final de la reunió: http://www.euromedalex.org/sites/default/files/ALF Hon Declaració Communication_EN.pdf

L’objectiu de la Fundació Anna Lindh (FAL), participada i finançada per més de 40 països euromediterranis, és unir la gent de tota la Mediterrània per millorar el respecte mutu entre cultures i donar suport a la societat civil que treballa per un futur comú de la regió.

Des de la seva creació el 2005, la FAL ha llançat i donat suport a accions a través d’àrees que influeixen en les percepcions mútues entre les persones de diferents cultures i creences, així com  ha desenvolupat una xarxa en tota la regió amb més de 3.000 organitzacions de la societat civil.

A través de l’acció i la reflexió, la FAL té com a objectiu contribuir al desenvolupament d’una estratègia intercultural per a la regió euromediterrània, la formulació de recomanacions als responsables polítics i les institucions i la defensa de valors compartits.

——————————————————

9ª reunión anual de coordinadores nacionales de red de la Fundación Anna Lindh

La Fundación Anna Lindh organizó su 9 ª reunión anual de Coordinadores de Red en Bruselas, Bélgica, los dias 3 y 4 diciembre de 2010, conjuntamente con la Fundación Rey Balduino, Coordinadora de la red en Bélgica.

El encuentro reunió a representantes de 42 países de la región euromediterránea para discutir durante un día y medio la estrategia de la Fundación y las directrices para la próxima fase (Fase III), para evaluar los logros de la Fundación en 2010 y discutir su Plan de Trabajo Anual para el año 2011, para evaluar el estado de la Red y el progreso de la Red de Desarrollo Estratégico Plan – Paso 4-, y para discutir la aplicación de las herramientas de redes.

En el primer día de la reunión, los representantes de los países euromediterráneos participaron también en la ceremonia de entrega del Premio de la Fundación Anna Lindh Euro-Med para el Diálogo entre Culturas y en un debate con los ganadores del año 2010, Amigos de la Tierra de Oriente Medio.

Aquí se puede descargar la declaración final de la reunión: http://www.euromedalex.org/sites/default/files/ALF HoN Declaración Communication_EN.pdf

El objetivo de la Fundación Anna Lindh (FAL), participada y financiada por más de 40 países euromediterráneos, es unir a la gente de todo el Mediterráneo para mejorar el respeto mutuo entre culturas y apoyar a la sociedad civil que trabaja por un futuro común de la región.

Desde su creación en 2005, el FAL ha lanzado y apoyado las acciones a través de áreas que influyen en las percepciones mutuas entre las personas de diferentes culturas y creencias, así como el desarrolo de una red en toda la región con más de 3.000 organizaciones de la sociedad civil.

A través de la acción y la reflexión, el FAL tiene como objetivo contribuir al desarrollo de una estrategia intercultural para la región euro-mediterránea, la formulación de recomendaciones a los responsables políticos y las instituciones y la defensa de valores compartidos.

——————————————————

9th annual meeting of the Anna Lindh’s Heads of National Networks

The Anna Lindh Foundation organized its 9th annual meeting of Heads of Network in Brussels, Belgium, from 3 to 4 December 2010, jointly with King Baudouin Foundation, Belgium’s Head of Network.

The meeting gathered representatives from 42 countries of the Euro Mediterranean Region to discuss over one and a half day the Foundation’s strategy and Guidelines for the coming phase (Phase III), to assess the Foundation’s achievements in 2010 and discuss its Annual Work Plan for 2011, to assess the state of the Network and the progress of the Network Strategic Development Scheme – Step 4, and to discuss the implementation of the Network tools.

On the first day of the meeting, representatives of the Euro Mediterranean Countries participated as well in the Bestowing Ceremony of the Anna Lindh Foundation Euro Med Award for Dialogue between Cultures and took part in a debate with the winners for 2010, Friends of the Earth Middle East.

Here you’ll find the final declaration of the meeting: http://www.euromedalex.org/sites/default/files/ALF HoN Declaración Communication_EN.pdf

The purpose of the Anna Lindh Foundation (ALF), participated and financed by more than 40 euromediterranean countries,  is to bring people together from across the Mediterranean to improve mutual respect between cultures and to support civil society working for a common future of the Region.

Since its launch in 2005, the ALF has launched and supported action across fields impacting on mutual perceptions among people of different cultures and beliefs, as well as developing a region-wide Network of over 3.000 civil society organisations.

Through its action and reflection, the ALF aims to contribute to the development of an Intercultural Strategy for the Euro-Mediterranean Region, providing recommendations to decision-makers and institutions and advocating for shared values.

Read Full Post »

Presentació de la web de la Secretaria de la Unió per la Mediterrània a Barcelona

El dia  13  de desembre s’ha presentat a Barcelona la pàgina web de la Secretaria de la Unió pel Mediterrani, www.ufmsecretariat.org, que va ser descrita pel seu Secretari General, Ahmad Masa’deh, com una eina bàsica de comunicació de la Secretaria amb tota la societat i en especial amb els mitjans d’informació, tot i que encara  està en procés d’implementació.

Va ser a començaments de març del 2010 quan va tenir lloc a Barcelona la inauguració de la seu del Secretariat de la Unió per la Mediterrània al Palau de Pedralbes. La ciutat va acollir amb una gran expectació el que promet ser una nova i esperançadora etapa del Procés de Barcelona (http://www.iemed.org/euromed/cdeclaracio.php), que el mes de novembre ha complert 15 anys. L’inici de les activitats i la progressiva normalització del Secretariat marquen la culminació d’una dècada i mitja d’àrdues negociacions.  Aquesta nova etapa serà l’ocasió de demostrar que la Unió per la Mediterrània és un projecte que mira cap al futur de la regió euromediterrània, una aposta realista de la Unió Europea i els seus socis per tal d’explorar noves formes d’entesa  i un desenvolupament més sostenible a la regió.

—————————————————-

Presentación de la web de la Secretaríaa de la Unión por el Mediterráneo en Barcelona

El dia 13 de diciembre se ha  presentado en Barcelona la pàgina web de la Secretaria de la Unión para el Mediterráneo, www.ufmsecretariat.org, descrita por su Secretario General, Ahmad Masa’deh, como una herramienta bàsica de comunicación de la Secretaríaa con toda la sociedad y en especial con los medios de comunicación, aunque todavia esté en proceso de implementación.

Fue a comienzos de marzo del 2010 cuando tuvo lugar en el Palau de Pedralbes de Barcelona la inaguración de la sede del Secretariado de la Unión para el Mediterráneo. La ciudad acogió con una gran expectación lo que promete ser una nueva y esperanzadora etapa del proceso de Barcelona (http://www.iemed.org/euromed/cdeclaracio.php), que el mes de noviembre cumplió 15 años. El inicio de sus actividades y la progresiva normalización del Secretariado marcan la culminación de una década y media de duras negociaciones. Esta nueva etapa será la ocasión de demostrar que la Unión para el Mediterráneo mira hacia el futuro de la región euromediterránea, y que es una apuesta realista de la Unión Europea y sus socios para explorar nuevas formas de entendimiento y un desarrollo más sostenible de la región.

—————————————————-

Presentation of the website of the Secretariat of the Union for the Mediterranean in Barcelona

On December the 13th was presented in Barcelona the website of the Secretary of the Union for the Mediterranean, www.ufmsecretariat.org, described by its Secretary General, Ahmad Masa’deh, as a basic tool of communication of the Secretariat with whole society and especially with the Media, but still in the process of implementation.

It was early March 2010 when it took place at the Palau de Pedralbes in Barcelona the inauguration of the headquarters of the Secretariat of the Union for the Mediterranean. The city welcomed with great excitement to what seemed to be a promising new stage of the Barcelona Process (http://www.iemed.org/euromed/cdeclaracio.php), which was 15 years old in November this year. The beginning of its activities and the progressive normalization of the Secretariat marked the culmination of a decade and a half of tough negotiations. This new stage will be an opportunity to demonstrate that the Union for the Mediterranean look to the future of the Euromediterranean region, and that is a realistic bet for European Union and its partners to explore new ways of understanding for a more sustainable development of the region.

Read Full Post »

10è aniversari de la revista Quaderns de la Mediterrània: Una  dècada de diàleg mediterrani

Per Mª Àngels Roque, Directora d’Estudis de Cultures Mediterrànies – IEMed

Quaderns de la Mediterrània va néixer l’any 2000 amb l’objectiu de reflexionar sobre el diàleg cultural entre les dues ribes de la Mediterrània. Hi han col.laborat escriptors i intel·lectuals com Alain Touraine, Amin Maalouf, Tahar Ben Jelloun, Edgar Morin, Mohamed Choukri, Nawal El Saadawi, Gilles Kepel, Mohamed Arkoun, Raimon Panikkar, Jean Daniel, Fatima Mernissi, Umberto Eco, Amos Oz, Claudio Magris, Adonis o Bill Viola, entre d’altres.

Des de la seva creació l’any 1989, l’Institut Europeu de la Mediterrània (inicialment Institut Català de la Mediterrània), ha desenvolupat una sèrie d’iniciatives que inclouen diversos àmbits del coneixement i la cooperació. En tant que institució amb vocació interdisciplinària, l’IEMed ha adoptat formats integradors: des d’estudis, seminaris i col·loquis fins a accions destinades a promoure els intercanvis entre els diferents pobles de la Mediterrània. Centenars d’experts i expertes de diversos horitzons geogràfics, culturals i polítics han participat en les nostres activitats i han fet possible aquesta tasca investigadora i divulgadora, aportant-hi visions plurals i enfocaments interdisciplinaris complementaris dins la regió mediterrània.

L’any 2000, amb la publicació del primer número de Quaderns de la Mediterrània, l’IEMed va fer un pas endavant en aquesta direcció i va assumir un nou compromís: pensar la Mediterrània amb les exigències pròpies d’una publicació periòdica. Quaderns de la Mediterrània va néixer amb una marcada voluntat participativa, com una revista oberta a totes aquelles persones que poguessin contribuir a interpretar els complexos processos socials, polítics i culturals que viuen els països mediterranis, donant veu especialment a la societat civil. El fet que Quaderns de la Mediterrània hagi estat la primera publicació periòdica sobre la Mediterrània d’aquestes característiques editada a Espanya dóna una idea de la voluntat que ens va animar i també de la fermesa en contribuir a crear les eines per aconseguir un millor diàleg, fruit del coneixement mutu.

Fent una mica d’història

La creació de l’Institut Català de la Mediterrània a Barcelona a finals dels anys vuitanta pronosticava una dècada d’optimisme i de bona voluntat que, a finals del 1995, donaria lloc a la Conferència Ministerial Euromediterrània celebrada a la mateixa ciutat. En aquest marc, l’IEMed, per la seva trajectòria, va rebre l’encàrrec de la Comissió Europea i del Ministeri d’Afers Exteriors i de Cooperació d’Espanya de portar a terme el primer Fòrum Civil Euromed. Aquesta iniciativa també va reflectir la legítima voluntat de lideratge de Catalunya en les polítiques mediterrànies, atesa la implicació del Govern de la Generalitat. Alhora, l’IEMed va donar una especial importància a la participació activa de les diferents institucions i de la societat civil dels socis euromediterranis, per tal de fomentar la cooperació i el bon veïnatge en matèria econòmica, social i cultural.

Es podria argumentar que, en el transcurs d’aquesta darrera dècada, els reptes del diàleg intercultural han crescut, a tenor de conflictes com ara l’11 de setembre del 2001, les guerres d’Afganistan i Irak, el conflicte entre Israel i Palestina, els atemptats terroristes d’Al-Qaeda a Madrid i a Londres, les divergents interpretacions de la conferència de Benet XVI a la Universitat de Ratisbona, i d’altres malentesos, seguits d’una explosió mediàtica que ha augmentat la desconfiança entre les persones de diferents cultures i religions. Per aquesta raó, la implicació de Quaderns de la Mediterrània en els reptes del diàleg intercultural ha estat clara i a cada número hem intentat reflectir la diversitat de la regió tot  mostrant les visions compartides. Així, hem creat dossiers sobre els valors, els mitjans de comunicació, els joves, les dones, els patrimonis, les visions contrastades, l’espiritualitat o l’art per tal de superar una incomunicació fruit del desconeixement mutu. El nostre desig és que Quaderns de la Mediterrània segueixi contribuint a involucrar en aquesta necessària reflexió col·lectiva investigadors/es, universitaris/es, polítics/ques, diplomàtics/ques, intel·lectuals i destacats protagonistes de la vida social i econòmica. Amb totes aquestes persones hem establert i volem continuar establint espais compartits entre diferents formes de pensament a la Mediterrània, i fer una aportació, modesta però constant, a l’entesa entre la gent que habita la regió.

El dossier que presentem amb motiu d’aquest 10è aniversari, Deu anys de diàleg mediterrani (http://www.iemed.org/publicacions/quaderns/14/cindex.php)  és representatiu tant dels temes com de la qualitat de les col·laboracions internacionals que s’han mantingut al llarg d’aquests deu anys. Alguns d’aquests dossiers són fruit de seminaris innovadors que no solament aporten reflexions, sinó que també incideixen en l’acció de  les polítiques euromediterrànies. En aquest sentit, podem sentir-nos orgullosos i orgulloses de l’aportació feta a diferents conferències ministerials entre les quals hi ha la Conferència Euromed Dones (Istanbul, 2006) i la Conferència Euromed Cultura (Atenes, 2008), que recullen a les seves conclusions les reflexions i estratègies elaborades prèviament per escriptors/es i intel·lectuals reunits per l’IEMed a Barcelona per aconseguir una millora en el diàleg intercultural entre Europa i la Mediterrània.

————————————–

10º aniversario de la revista Quaderns de la Mediterrània: Una década de diálogo mediterráneo

Por M ª Àngels Roque, Directora de Estudios de Culturas Mediterráneas – IEMed

Quaderns de la Mediterrània nació el año 2000 con el objetivo de reflexionar sobre el diálogo cultural entre las dos orillas del Mediterráneo. Han colaborado escritores e intelectuales como Alain Touraine, Amin Maalouf, Tahar Ben Jelloun, Edgar Morin, Mohamed Choukri, Nawal El Saadawi, Gilles Kepel, Mohamed Arkoun, Raimon Panikkar, Jean Daniel, Fatima Mernissi, Umberto Eco, Amos Oz, Claudio Magris, Adonis o Bill Viola, entre otros.

Desde su creación en 1989, el Instituto Europeo del Mediterráneo (inicialmente Instituto Catalán del Mediterráneo), ha desarrollado una serie de iniciativas que incluyen diversos ámbitos del conocimiento y la cooperación. En tanto que institución con vocación interdisciplinaria, el IEMed ha adoptado formatos integradores: desde estudios, seminarios y coloquios hasta acciones destinadas a promover los intercambios entre los diferentes pueblos del Mediterráneo. Cientos de expertos y expertas de diversos horizontes geográficos, culturales y políticos han participado en nuestras actividades y han hecho posible esta labor investigadora y divulgadora, aportando visiones plurales y enfoques interdisciplinarios complementarios dentro de la región mediterránea.

En el año 2000, con la publicación del primer número de Cuadernos del Mediterráneo, el IEMed dió un paso adelante en esta dirección y asumió un nuevo compromiso: pensar el Mediterráneo con las exigencias propias de una publicación periódica. Quaderns de la Mediterrània nació con una marcada voluntad participativa, como una revista abierta a todas aquellas personas que pudieran contribuir a interpretar los complejos procesos sociales, políticos y culturales que viven los países mediterráneos, dando voz especialmente a la sociedad civil. El hecho de que Quaderns de la Mediterrània haya sido la primera publicación periódica sobre el Mediterráneo de estas características editada en España da una idea de la voluntad que nos animó y también de la firmeza en contribuir a crear las herramientas para conseguir un diálogo mejor, fruto del conocimiento mutuo.

Haciendo un poco de historia

La creación del Instituto Catalán del Mediterráneo en Barcelona a finales de los años ochenta pronosticaba una década de optimismo y de buena voluntad que, a finales de 1995, daría lugar a la Conferencia Ministerial Euromediterránea celebrada en la misma ciudad. En este marco, el IEMed, por su trayectoria, recibió el encargo de la Comisión Europea y del Ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación de España de llevar a cabo el primer Foro Civil Euromed. Esta iniciativa también reflejó la legítima voluntad de liderazgo de Cataluña en las políticas mediterráneas, dada la implicación del Gobierno de la Generalitat. Asimismo, el IEMed dió una especial importancia a la participación activa de las diferentes instituciones y de la sociedad civil de los socios euromediterráneos, para fomentar la cooperación y la buena vecindad en materia económica, social y cultural.

Se podría argumentar que, en el transcurso de esta última década, los retos del diálogo intercultural han crecido, a tenor de conflictos como el 11 de septiembre de 2001, las guerras de Afganistán e Irak, el conflicto entre Israel y Palestina , los atentados terroristas de Al Qaeda en Madrid y Londres, las divergentes interpretaciones de la conferencia de Benedicto XVI en la Universidad de Ratisbona, y otros malentendidos, seguidos de una explosión mediática que ha aumentado la desconfianza entre las personas de diferentes culturas y religiones. Por esta razón, la implicación de Quaderns de la Mediterrània en los retos del diálogo intercultural ha sido clara y en cada número hemos intentado reflejar la diversidad de la región mostrando las visiones compartidas. Así, hemos creado dossieres sobre los valores, los medios de comunicación, los jóvenes, las mujeres, los patrimonios, las visiones contrastadas, la espiritualidad o el arte para superar una incomunicación fruto del desconocimiento mutuo.

Nuestro deseo es que Quaderns de la Mediterrània siga contribuyendo a involucrar en esta necesaria reflexión colectiva investigadores / as, universitarios / as, políticos / as, diplomáticos / as, intelectuales y destacados protagonistas de la vida social y económica. Con todas estas personas hemos establecido y queremos continuar estableciendo espacios compartidos entre diferentes formas de pensamiento en el Mediterráneo, y hacer una aportación, modesta pero constante, al entendimiento entre la gente que habita la región.

El dossier que presentamos con motivo de este 10 º aniversario, Diez años de diálogo mediterráneo (http://www.iemed.org/publicacions/quaderns/14/cindex.php) es representativo tanto de los temas como de la calidad de las contribuciones internacionales que se han mantenido a lo largo de estos diez años. Algunos de estos dossieres son fruto de seminarios innovadores que no sólo aportan reflexiones, sino que también inciden en la acción de las políticas euromediterráneas. En este sentido, podemos sentirnos orgullosos y orgullosas de la aportación hecha a diferentes conferencias ministeriales entre ellas la Conferencia Euromed Mujeres (Estambul, 2006) y la Conferencia Euromed Cultura (Atenas, 2008), que recogen en sus conclusiones las reflexiones y estrategias elaboradas previamente por escritores e intelectuales reunidos por el IEMed en Barcelona para conseguir una mejora en el diálogo intercultural entre Europa y el Mediterráneo.

————————————–

10th anniversary of the magazine Quaderns de la Mediterrània:
A decade of Mediterranean dialogue

By Maria Àngels Roque, Director of Studies of Mediterranean cultures – IEMed

Quaderns de la Mediterrània (Mediterranian Journals)was born in 2000 in order to reflect the cultural dialogue between the two shores of the Mediterranean. Writers and intellectuals such as Alain Touraine, Amin Maalouf, Tahar Ben Jelloun, Edgar Morin, Mohamed Choukri, Nawal El Saadawi, Gilles Kepel, Mohamed Arkoun, Raimon Panikkar, Jean Daniel, Fatima Mernissi, Umberto Eco, Amos Oz Claudio Magris Adonis or Bill Viola, among others, have collaborated with the magazine so far.

Since its creation in 1989, the European Institute of the Mediterranean (Catalan Institute of Mediterranean initially) has developed a series of initiatives that include various areas of knowledge and cooperation. As an institution with interdisciplinary vocation, the formats adopted by the IEMed are integrating, going from studies, seminars and symposia to actions aimed to promoting exchanges between different peoples of the Mediterranean. Hundreds of experts from various geographical, cultural and political backgrounds have participated in our activities and have made possible this research and divulgation work, providing pluralistic and complementary interdisciplinary approaches within the Mediterranean region.

In 2000, with the publishing of the first issue of Journal of Mediterranean, the IEMed stepped forward in this direction and assumed a new commitment: thinking the Mediterranean with the demands of a periodical newspaper. Quaderns de la Mediterrània was born with a strong will to gather as well as with the wish to be open to anyone who could help to interpret the complex social, political and cultural living of the Mediterranean countries, especially by giving voice to civil society. The fact that Quaderns of the Mediterranean has been the first publication of the Mediterranean of its kind published in Spain gives an idea of the will and it also encouraged us with the strength to help to create the tools to achieve a better dialogue, with the result of mutual understanding.

A bit of history

The creation of the Catalan Institute of Mediterranean in Barcelona in the late eighties predicted a decade of optimism and good will that, in late 1995, would result in the Euro-Mediterranean Ministerial Conference held in the same city. In this context, the IEMed, for his career, was commissioned by the European Commission and the Ministry of Foreign Affairs and Cooperation of Spain to carry out the first Euromed Civil Forum. This initiative also reflected the legitimate will of the leadership of Catalonia on the Mediterranean policies, given the involvement of the Government of the Generalitat. Also, the IEMed gave special importance to the active participation of different institutions and civil society as Euro-Mediterranean partners to promote cooperation and good neighborliness in the economic, social and cultural lifes.

One could argue that, during the last decade, the challenges of intercultural dialogue have grown, according to conflicts such as the September 11, 2001, the wars in Afghanistan and Iraq, the conflict between Israel and Palestine, the terrorist attacks Al Qaeda in Madrid and London, the divergent interpretations of Benedict’s lecture at the University of Regensburg, and other misconceptions, followed by a media explosion that has increased the distrust between people of different cultures and religions. For this reason, the involvement of Quaderns de la Mediterrània with the challenge of intercultural dialogue has been clear and in each issue we have tried to reflect the diversity of the region by showing the shared visions. Thus, we have created dossiers on values, media, youth, women, wealth, the contrasted visions, spirituality and art to overcome the lack of communication as a result of mutual ignorance.

Our desire is that Quaderns de la Mediterrània will still contributing by engaging the collective thinking of researchers, university students, politicians, diplomats as well as intellectuals and prominent actors in the social and economic life. With all these people we have established and we will continue to establish shared spaces for different ways of thinking in the Mediterranean, and to make a contribution, modest but consistent, for the understanding among the people inhabiting the region.

The dossier presented on the occasion of this 10th anniversary, Ten years of Mediterranean Dialogue (http://www.iemed.org/publicacions/quaderns/14/cindex.php) is representative of both the subjects and the quality of international contributions that have been maintained over the last ten years. Some of these dossiers are the result of innovative seminars not only by providing insights, but also in affecting the action of the Euro-Mediterranean policies. In this sense, we can be proud of the contribution made to various ministerial conferences including the Euromed Women’s Conference (Istanbul, 2006) and the Euromed Conference Culture (Athens, 2008), expressed in their discussions and strategies conclusions previously drawn by writers and intellectuals gathered by the IEMed in Barcelona for an improvement in intercultural dialogue between Europe and the Mediterranean.

Read Full Post »

Haifa Haidar, premi de l’Organització de Dones Àrabs de Ciències Socials 2010

La nostra companya de la Xarxa Mediterrània de Periodistes amb visió de gènere Haifa Haidar (Hamed Moussa Haidar), presidenta de la Unió de Dones Jordanes i responsable del centre d’atenció a dones maltractades a Ammán, Jordània, ha rebut el Premi de l’Organització de Dones Àrabes per a les Ciències Socials 2010.

El premi consisteix en una subvenció per a una tesi sobre el projecte “El paper dels programes de la Unió de Dones de Jordània per a les dones maltractades”, presentat a la Universitat de Jordània i al Centre d’Estudis de la Dona.

Cal remarcar la trajectòria de Haidar, nascuda a Síria, advocada i especialista en violència contra les dones i actuant en l’àmbit dels Drets Humans i els temes de gènere. Ha treballat durant bastants anys en programes contra la violència i per l’empoderament de les dones.

L’associació que presideix, la Unió de Dones Jordanes, té més de 40 anys i unes 10.000 associades. No rep cap ajut econòmic del govern jordà, però han pogut desenvolupar programes com la línea d’atenció telefónica gràcies a l’ajut internacional.

La Organització de Dones Àrabs és una organització no governamental que opera sota el paraigües de la Lliga Àrab.

——————————————————

Haifa Haidar, premio de la Organización de Mujeres Árabes de Ciencias Sociales 2010

Nuestra compañera de la Red Mediterránea de Periodistas con visión de género Haifa Haidar (Hamed Moussa Haidar), presidenta de la Unión de Mujeres Jordanas y responsable del centro de atención a mujeres maltratadas de Ammán, Jordania, ha recibido el Premio de la Organización de Mujeres Árabes para las Ciencias Sociales 2010.

El premio consiste en una subvención para una tesis de maestría del proyecto “El papel de los programas de la Unión de Mujeres de Jordania para las mujeres maltratadas”, presentado en la Universidad de Jordania y en el Centro de Estudios de la Mujer.

Cabe señalar la trayectoria de Haidar, nacida en Siria, abogada y especialista en violencia contra las mujeres, y actuando en el ámbito de los derechos humanos y los temas de género. Ha trabajado durante varios años en los programas contra la violencia y por el empoderamiento de las mujeres.

La Asociación que preside,  la Unión de Mujeres Jordanas, tiene más de 40 años, y unas 10.000 asociadas.  No recibe ninguna ayuda económica del gobierno jordano, pero han podido desarrollar algunos programas, como la línea de atención telefónica, gracias a la ayuda internacional.

La Organización de Mujeres Árabes, es una organización no gubernamental que opera bajo el paraguas de la Liga Árabe.

——————————————————

Haifa Hidar, award of the Arab Women Organisation in Social Sciences 2010

Our colleague in the Mediterranean Network of Journalists with gender perspective Haifa Haidar (Hamed Moussa Haidar), president of the Jordanian Women’s Union and head of the center for women suffering violence in Amman, Jordan, received the Award of the Organization of Women Arab in Social Science 2010.

The award consists of a grant for a master’s thesis project “The role of programs developed by the Jordanian Women’s Union for women suffering violence” presented at the University of Jordan and the Center for Women’s Studies.

We remark Haidar’s profile, born in Syria, lawyer and a specialist in violence against women, and acting in the field of human rights and gender issues. He has worked for several years in programs to fight violence and for the empowerment of women.

The Association she is in, the Jordanian Women’s Union, has over 40 years, and approximately 10,000 associates. It receives no financial assistance from the Jordanian government, but they have developed some programs, such as an assistance telephone line, thanks to the  international aid.

The Arab Women Organization is a non-governmental organization that operates under the umbrella of the Arab League.

Read Full Post »

4 i 5 de març del 2011: IV Trobada Mediterrània de periodistes i comunicadores amb visió de gènere a Roma

Després d’haver-se postposat uns mesos, ens complau poder comicar que la Xarxa Internacional de Periodistes amb visió de gènere organitza la IV Trobada de la Xarxa Mediterrània de Periodistes i Comunicadores a Roma els dies 4 i 5 de març del 2011, amb el suport de l’Associació Stampa Romana.

Continuarem informant sobre els detalls més concrets però, de moment, us podem avançar el programa provisional:

Seu

Associazione Stampa Romana
Sala Di Liegro. Palazzo Valentini. Provincia di Roma

Programa

4 de març:
De 9.00 – 11.00

Associazione Stampa Romana
Presentació de la Xarxa Mediterrània de Periodistes i Comunicadores amb visió de gènere

Conferències sobre:
La informació i les noves tecnologies
El llenguatge en la era multimedia
La formación

De 11,30 -13,30
Dret a la información: fins a quan el “bé” no será noticia?

A les 17,00
Taula rodona: Periodistes als llocs de conflicte: reflexions i testimonis de professionals de primera linea

Vespre: Espectacle

5 de març:
Assamblea de la Xarxa Mediterrània
Trobada amb els comités i comissions per la igualtat d’oportunitats

———————————————–

4 y 5 de Marzo del 2011: IV Encuentro Mediterraneo de periodistas y comunicadoras con visión de género en Roma

Después de haberse pospuesto unos meses, nos complace comunicar que la Red Internacional de Periodistas con visión de género organiza el IV Encuentro de la Red Mediterránea de Periodistas y Comunicadoras en Roma los dias 4 y 5 de marzo de 2011, con el apoyo de la Asociación Stampa Romana.

Continuaremos informando sobre los detalles más concretos pero, de momento, os podemos avanzar el programa provisional:

Sede:

Associazione Stampa Romana
Sala Di Liegro. Palazzo Valentini. Provincia di Roma

Programa:

4 de marzo:
De 09:00-11:00
Associazione Stampa Romana
Presentación de la Red Mediterránea de Periodistas y Comunicadoras con visión de género

Conferencias:
La información y las nuevas tecnologías
El lenguaje en la era multimedia
La formación

De 11,30 a 13,30
Derecho a la información: hasta cuando el “bien” no será noticia?

A las 17.00
PalazzoValentini, Sala Di Liegro
Mesa redonda: Periodistas en los lugares de conflicto: reflexiones y testimonios de profesionales de primera línea

Tarde: Espectáculo

5 de marzo:
Asamblea de la Red Mediterránea
Encuentro con los comités y comisiones para la igualdad de oportunidades

———————————————–

IV Mediterranean meeting of journalists and communicators with gender perspective

After being postponed for a few months, we are happy to announce that the International Network of Journalists with gender perspective organizes the IV Meeting of the Mediterranean Network of Journalists and Communicators in Rome on 4th and 5th and March, 2011, with the support of the Association Stampa Romana.

We’ll continue reporting about the specific details but as for now, we can advance a preliminary program:

Place:

Associazione Stampa Romana
Di Liegro room. Palazzo Valentini. Provincia di Roma

Program:

March 4:
From 9:00 to 11:00
Associazione Stampa Romana
Presentation of the Mediterranean Network of Journalists and Communicators with gender perspective

Conferences:
Information and new technologies
The language in the multimedia era
Training

From 11.30 to 13.30
Right to information: when will the “good” be news?

At 17.00
PalazzoValentini, Sala Di Liegro
Round table: Journalists in places of conflict: thoughts and testimonies of frontline professionals

Afternoon: Show

March 5:
Assembly of the Mediterranean Network
Meeting with the committees and commissions for equal opportunities

Read Full Post »

Suport a les cooperatives de dones al Marroc

Per Anna Carrull, Sodepau

En el marc del treball que Sodepau  està desenvolupant a Marroc, especialment en el camp de l’impuls al cooperativisme femení, fa uns anys que la nostra organització va entrar en contacte amb l’Associació Talassemtane (ATED), degut a la seva tasca a nivell de la defensa del medi ambient i de lluita contra l’exclusió de la dona al Marroc.

La coincidència de criteris a l’hora d’abordar la problemàtica especifica de la dona marroquina i de forma mes general del desenvolupament i la cooperació,  va fer que  ja en l’any 2000, Sodepau, la Xarxa de Consum Solidari i ATED iniciéssim un treball conjunt per impulsar projectes de cooperació al Marroc. El resultat d’aquesta col·laboració entre la contrapart local (ATED) i Sodepau ha estat altament satisfactori pel que fa al resultat de les següents iniciatives i projectes:

1.- Suport a la Cooperativa de dones Mesdakia per la producció de cuscús. Poble d’Asjen. Chefchauen. (alfabetització i formació professional).

2.- Suport a la cooperativa de dones Tacharouk de producció tèxtil artesanal. Asjen. Chefchauen.(alfabetització i formació professional).

3.- Creació d’una cooperativa femenina de producció tèxtil artesanal a la Medina de Chefchauen.

L’actual situació de la dona marroquina, en general i sobre tot en l’àmbit rural, ve caracteritzada per una manca d’integració al procés de desenvolupament que viu el país i una manca de promoció i coneixement dels seus drets, sobretot en els àmbits jurídic i social.

El desenvolupament d’una societat com la marroquina i el seu creixement econòmic concerneixen, d’una manera o altra al desenvolupament humà, i per tant, a la família. La dona marroquina constitueix l’element principal en l’edificació de la família i, per tant, també de la societat. Representen prop d’un 39% de la població activa. A través de les seves activitats domèstiques i de treball fora de la llar, acompleixen un paper molt important sobre molts aspectes del desenvolupament social i econòmic. Les dones són responsables econòmicament del 20% de les famílies marroquines.

Si aquesta és la situació  de les dones en general, degut a la manca de reconeixement jurídic dels seus drets, les dones analfabetes troben encara més  limitacions a l’hora de trobar una feina, d’escolaritzar els seus fills, i en definitiva, a l’hora de trobar recursos per tirar endavant la seva família.

L’èxode rural cap a les ciutats i cap a l’estranger de molts homes d’aquesta zona i l’exclusió social que pateixen en general al Marroc les dones de les zones rurals, ha portat a algunes dones de Chefchauen a voler ser protagonistes en la millora de les seves condicions de vida. Així, cal destacar que s’hagi endegat una iniciativa d’aquesta mena, que dona suport  a cooperatives femenines ja existents  i a la creació d’altres de noves i que també dona suport jurídic i altres serveis a aquestes dones.

La càrrega de feina d’aquestes dones fa difícil plantejar-se cap tasca educativa que no vagi lligada a incrementar les seves fonts d’ingressos per així alleugerar les llargues jornades de feina que pateixen.

Activitats com l’artesania tradicional, la producció tèxtil, de cuscús, etc..permeten assolir aquests objectius d’increment dels ingressos financers i, alhora, encaixa en l’objectiu estratègic de valoritzar el treball tradicional de les dones.

El potencial és l’evident interès i voluntat, per part de les dones en general al Marroc i concretament per aquestes potencialment beneficiàries, que amb una mica de suport, són capaces de tirar endavant les seves iniciatives. A nivell d’obstacles, el més important és el derivat de ser responsables de les càrregues familiars. Però això que en un principi podria ser un handicap, hem constatat que en alguns casos és un incentiu per aquestes dones, si aconsegueixen veure clarament que és una oportunitat per sortir de la pobresa i la misèria.

ESTADA A BARCELONA

Organitzat per la Fundació Desenvolupament Comunitari,  partenair de Sodepau en diferents projectes al Marroc i en diferents Xarxes (Xarxa de Cultures Solidàries, Xarxa AREMDT de Turisme social a la Mediterrània, etc), i finançat pel Departament de Treball de la Generalitat, s’ha realitzat un curs dirigit a dones cooperativistes, impartit per l’Escola de Cooperativisme Aposta, especialitzada en cursos de formació social, empresarial, tècnica i de desenvolupament personal, que forma part de la Xarxa d’Economia Social (XES).

Del 25 al 30 d’octubre, la Saloua Berdhi, la Saida Chaabouni i la Fàtima Litime,  que formen part de diferents cooperatives al Marroc, van estar a Barcelona per participar en aquest curs en el que van poder aprofundir sobre gestió empresarial i comercialització,  van aprofitar per visitar diferents cooperatives en marxa a Barcelona i per signar un acord de col·laboració amb “Shukran”, projecte d’empresa social de Barcelona.

En la selecció de les persones per fer la formació, s’ha tingut en compte la seva experiència en projectes productius que estan tirant endavant entre dones des de fa uns anys. La Saloua coordina el Centre CEAF d’Atenció i Escolta a la Dona, de Xefxauen, al qual Sodepau dóna suport, i a partir del qual s’han format algunes cooperatives amb dones que han estat ateses i a les que s’ha fet el seguiment des del CEAF. La Saida, fa més de 15 anys està implicada en la cooperativa  Femmes de Marraquech, a la que Sodepau va donar suport i de la que podeu trobar més informació al link:  http://sodepau.org/spip/spip.php?article30&lang=es;  i la Fàtima forma part de la cooperativa Tigmi, de disseny sobre vidre i tèxtil, entre altres coses.

El curs va tenir una durada de 12 hores, es va impartir durant 3 dies, i es va aprofitar per visitar dos projectes cooperatives en marxa al barri de Sants, la Teteria Malea i la llibreria La ciutat invisible. Ambdues experiències van ser molt profitoses.

El balanç ha estat molt positiu, ja que, atès que són dones que ja estan treballant en cooperatives, es va poder fer un curs molt pràctic en relació a les seves necessitats, donant eines i elements per analitzar les seves realitats a cada una de les cooperatives. Des d’APOSTA i per part del formador de la mateixa, Salvador Ordoñez, es va destacar l’interès i ganes d’aprendre d’aquestes dones que des de fa anys treballen contra l’exclusió social de les dones marroquines.

—————————————————

Apoyo a las cooperativas de mujeres en Marruecos

Por Anna Carrull, Sodepau

En el marco del trabajo que Sodepau está desarrollando en Marruecos, especialmente en el campo del impulso al cooperativismo femenino, hace unos años que nuestra organización entró en contacto con la Asociación Talassemtane (ATED), debido a su labor en nivel de la defensa del medio ambiente y de lucha contra la exclusión de la mujer en Marruecos.

La coincidencia de criterios a la hora de abordar la problemática específica de la mujer marroquí y de forma más general del desarrollo y la cooperación, hizo que ya en el año 2000, Sodepau, la Red de Consumo Solidario y ATED iniciasen un trabajo conjunto para impulsar proyectos de cooperación en Marruecos. El resultado de esta colaboración entre la contraparte local (ATED) y SODEPAU, ha sido altamente satisfactorio en cuanto al resultado de las siguientes iniciativas y proyectos:

1 .- Apoyo a la Cooperativa de mujeres Mesdakia para la producción de cuscús. Pueblo de Asjen. Chefchauen. (Alfabetización y formación profesional)

2 .- Apoyo a la cooperativa de mujeres Tacharouk de producción textil artesanal. Asjen. Chefchauen. (Alfabetización y formación profesional)

3 .- Creación de una cooperativa femenina de producción textil artesanal en la Medina de Chefchauen.

La actual situación de la mujer marroquí, en general y sobre todo en el ámbito rural, viene caracterizada por una falta de integración al proceso de desarrollo que vive el país y una falta de promoción y conocimiento de sus derechos, sobre todo en los ámbitos jurídico y social.

El desarrollo de una sociedad como la marroquí y su crecimiento económico conciernen, de una manera u otra al desarrollo humano, y por tanto, a la familia. La mujer marroquí constituye el elemento principal en la edificación de la familia y, por tanto, también de la sociedad. Representan cerca de un 39% de la población activa. A través de sus actividades domésticas y de trabajo fuera del hogar, cumplen un papel muy importante sobre muchos aspectos del desarrollo social y económico. Las mujeres son responsables económicamente del 20% de las familias marroquíes.

Si esta es la situación de las mujeres en general, debido a la falta de reconocimiento jurídico de sus derechos, las mujeres analfabetas encuentran todavía más limitaciones a la hora de encontrar un trabajo, de escolarizar a sus hijos, y en definitiva, a la hora de encontrar recursos para sacar adelante a su familia.

El éxodo rural hacia las ciudades y hacia el extranjero de muchos hombres de esta zona y la exclusión social que sufren en general en Marruecos las mujeres de las zonas rurales, ha llevado a algunas mujeres de Chefchauen a querer ser protagonistas en la mejora de sus condiciones de vida. Así, cabe destacar que se haya puesto en marcha una iniciativa de este tipo, que da apoyo a cooperativas femeninas ya existentes y a la creación de otras nuevas y que también da soporte jurídico y otros servicios a estas mujeres.

La carga de trabajo de estas mujeres hace difícil plantearse ninguna tarea educativa que no vaya ligada a incrementar sus fuentes de ingresos para así aliviar las largas jornadas de trabajo que sufren.

Actividades como la artesanía tradicional, la producción textil, de cuscús, etc. .. permiten alcanzar estos objetivos de incremento de los ingresos financieros y, al mismo tiempo, encaja en el objetivo estratégico de valorizar el trabajo tradicional de las mujeres.

El potencial es el evidente interés y voluntad, por parte de las mujeres en general en Marruecos y concretamente por estas potencialmente beneficiarias, que con un poco de apoyo, son capaces de sacar adelante sus iniciativas. A nivel de obstáculos, lo más importante es el derivado de ser responsables de las cargas familiares. Pero esto que en un principio podría ser un handicap, hemos constatado que en algunos casos es un incentivo para estas mujeres, si logran ver claramente que es una oportunidad para salir de la pobreza y la miseria.

ESTANCIA EN BARCELONA

Organizado por la Fundación Desarrollo Comunitario, partenaires de SODEPAU en diferentes proyectos en Marruecos y en diferentes Redes (Red de Culturas Solidarias, Red AREMDT de Turismo social en el Mediterráneo, etc), y financiado por el Departamento de Trabajo de la Generalitat, se ha realizado un curso dirigido a mujeres cooperativistas, impartido por la Escuela de Cooperativismo Apuesta, especializada en cursos de formación social, empresarial, técnica y de desarrollo personal, que forma parte de la Red de Economía Social (XES).

Del 25 al 30 de octubre, la Salou Berdhi, la Saida Chaabouni y Fátima Litime, que forman parte de diferentes cooperativas en Marruecos, estuvieron en Barcelona para participar en este curso en el que pudieron profundizar sobre gestión empresarial y comercialización, aprovecharon para visitar diferentes cooperativas en marcha en Barcelona y para firmar un acuerdo de colaboración con “Shuka”, proyecto de empresa social de Barcelona.

En la selección de las personas para hacer la formación, ha tenido en cuenta su experiencia en proyectos productivos que se están llevando adelante entre mujeres desde hace unos años. Salou coordina el Centro CEAFA de Atención y Escucha a la Mujer, de Chefchauen, al que SODEPAU apoya, y a partir del cual se han formado algunas cooperativas con mujeres que han sido atendidas y a las que se ha hecho el seguimiento desde del CEAFA. Saida, hace más de 15 años está implicada en la cooperativa Femmes de Marraquech, a la que SODEPAU apoyó y de la que podéis encontrar más información en la web de Sodepau, en el link: http://sodepau.org/spip/spip.php?article30&lang=es, y Fátima forma parte de la cooperativa Tigmi, de diseño sobre vidrio y textil, entre otras cosas.

El curso tuvo una duración de 12 horas, se impartió durante 3 días, y se aprovechó para visitar dos proyectos cooperativas en marcha en el barrio de Sants, la Tetería Malea y la librería La ciudad invisible. Ambas experiencias fueron muy provechosas.

El balance ha sido muy positivo, ya que, dado que son mujeres que ya están trabajando en cooperativas, se pudo hacer un curso muy práctico en relación a sus necesidades, dando herramientas y elementos para analizar sus realidades en cada una de las cooperativas. Desde APUESTA y por parte del formador de la misma, Salvador Ordoñez, se destacó el interés y ganas de aprender de estas mujeres que desde hace años trabajan contra la exclusión social de las mujeres marroquíes.

—————————————————

Support to women’s cooperatives in Morocco

By Anna Carrull, Sodepau

In the frame of the work that Sodepau is developing in Morocco, especially in the field of the promotion of women’s cooperatives, some years ago our organization got in touch with the Association Talassemtane (ATED) due to their work in the area of environmental protection and in the fighting against women’s exclusion in Morocco.

The coincidence of approaches in addressing the specific problems of Moroccan women and in general regarding development and cooperation, made, in the year 2000, Sodepau and the Consumer Network ATED Solidarity engage in a joint effort to promote cooperation projects in Morocco. The result of this collaboration between this local partner (ATED) and Sodepau, has been highly successful in the outcome of the following initiatives and projects:

1 .- Support to Mesdakia Women Cooperative for the production of couscous. Asjen village. Chefchaouen. (Literacy and vocational training)

2 .- Support to Tacharouk women’s cooperative of small-scale textile production. Asjen. Chefchaouen. (Literacy and vocational training)

3 .- Creation of a women’s cooperative for handicraft textile production in the Medina of Chefchaouen.

The current situation of Moroccan women in general and especially of those in rural areas, is characterized by a lack of integration into the development process of the country and a lack of promotion and awareness of their rights, especially in the legal and social areas.

The development of a society such as Morocco and economic growth relate, in one way or another to human development, and therefore the family. Moroccan women are the key element in building the family and therefore also of society. They represent nearly 39% of the active population. Through its domestic activities and work outside the home, they play an important role on many aspects of social and economic development. Women are financially responsible for 20% of Moroccan families.

If this is the situation of women in general, due to the lack of legal recognition of their rights, illiterate women are even more limited in terms of finding a job, enroll their children, and ultimately, in order to find resources to raise her family.

The rural exodus to cities and abroad for many men in this area and the social exclusion experienced in general by women in rural areas in Morocco, has led to some women in Chefchauen wanting to play a main role and to improve their life condition. Thus, it is noteworthy that such an initiative has been launched, which supports existing women’s cooperatives and creates new ones and also provides legal support and other services to these women.

The workload of these women makes it difficult to envisage any educational task which is not linked to increase their revenues so as to alleviate the long hours of work.

Activities such as traditional handicrafts, textile production, couscous, etc. .. help to achieve this goal of increasing financial income and at the same time, it fits into the strategic goal of enhancing the traditional work of women.

The potential is the obvious interest and willingness of part of Moroccan women and specifically for those potential recipients, who, with a little support, are able to move forward with their initiatives. In terms of obstacles, the most important is that linked to family responsibilities. But this that at first might be seen as a handicap, is,though, in many cases, seen as an incentive for these women, if they can clearly see an opportunity to escape poverty and misery.

VISIT TO BARCELONA

Organized by the Community Development Foundation, Partners of Sodepau in various projects in Morocco and in different networks (Solidarity Network Cultures, Tourism AREMDT social network in the Mediterranean, etc), and funded by the Department of Labour of the Generalitat, a course aimed at women from cooperatives has been organized at the Apuesta School of Cooperative work, specialized in social training courses, on business, technical and personal development, as a part of the Social Economy Network (XES).

From October the 25th to the 30th, Berdhi Salou, Saida Chaabouni and Fatima Litime, as members of various cooperatives in Morocco, were in Barcelona to participate in this course that could deepen in business management and marketing, and also provided the opportunity to visit different cooperatives settled in Barcelona and to sign a partnership agreement with “Suka”, a social enterprise project in Barcelona.

The selection of participants for the training, has taken into account their experience in productive projects with women in recent years. Salou coordinates CEAFA Care Center and Listening to Women, Chefchaouen, which is supported by Sodepau, and that is the starting point for some cooperatives that have been conformed with women who have been users of the CEAFA. Saida, who is since more than 15 years ago involved in the cooperative Femmes de Marrakech, which is also supported by Sodepau and from which you can find more information on the Sodepau website through the link: http://sodepau.org/spip/spip.php?article30&lang=es.

Fatima is a member of the cooperative Tigmi, devoted to design on glass and textiles, among other things.

The course lasted 12 hours, was held during 3 days and provided the opportunity to visit two cooperative projects in the district of Sants, the Tea Malea coffee-shop and the bookstore Invisible City. Both experiences were very helpful for visitor women.

The results have been very positive, and since women already working in cooperatives, it was a very practical course in relation to their needs, providing tools and elements to analyze their realities in each of the cooperatives. From Apuesta and the teacher, Salvador Ordonez, from the same organization, was highlighted the interest and will of these women to learn, women who are working against social exclusion of Moroccan women since many years ago.

Read Full Post »

Kawther Salam, palestinian journalist exiliated in Wien

On August the 15th 2010, the Ministry of Interior Police of the Hamas Government in the Gaza Strip found a girl of 12 years hanged on a tree in the courtyard of her family’s house in Qarara, north-east of Khan Younis in the southern Gaza Strip. The body of the girl was transferred to the Nasser hospital in Gaza.

The murder of this child in Ramadan, the month of fasting and worshiping God, could be described as a duplication of the crime of murder in a society which professes itself as Muslim. Murdering a child for honor is a crime, and violating the principles of Islam and the holiness of Ramadan is a crime too.

According to my knowledge, children are victims of sexual abuse and incest inside many Palestinian families. Many incest victims, mostly girls, were poisoned or murdered at the hands of the perpetrators of the crimes in order to cover the fact that incest happened. The deaths of these children were always declared as “normal” in the cases which I have known. In Palestine, talking and reporting about incest is forbidden and considered as a sin, not because of the horror of the crime, but in order to cover the crime and the perpetrators.

In the past, such cases sometimes happened and became known, but under the current situation, abusing and murdering children seems to have become something normal, it looks like poverty and desperation creates radicalization and crime, and the weakest members of society are the most obvious victims. It goes so far that it looks like murdering women and children has become some kind of national sport to Palestinians where everybody has to show off on their radical views and how “smart” they are in the commission of their crime against those of their own blood. Children are free-for-all, women are reduced to covering themselves in extreme ways, producing children, and helping to murder those children who get out of line for the extremist views being imposed on our society by imported religious radicals.

Since last years after the establishment of two conflicting Palestinian powers in Gaza Strip and the West Bank, the crimes of murdering females and girls on a background of allegedly keeping on the “family honor” increased. The sentence for murdering females under the pretext of “family honor” is between six months and three years jail. President Mahmoud Abbas, who presents himself as a liberal power and not a radical one, insists that the change of the horrible laws regarding the “honor killings” would happen after declaring a Palestinian state, contrary to what he promised in the past year, namely to change these laws with priority. He did not fulfill his promises for unknown reasons.

In Palestine, in the West Bank and Gaza, the families of the murdered females often claim that the victims committed suicide in order to avoid falling under even the lax law which proscribes this crime.

On Saturday August 7 2010, a married female, 46 from Hebron and under nominal PA power, was found murdered in her house “under unknown circumstances” according to the PA police. The Palestinian Public Prosecutor Khader Al-Toubasi transferred the body to the autopsy to identify the main causes of the death, but those reasons remain unknown after they were clarified and found related to so called “honor” crimes.

On August 2 2010, a girl, age 17, was “suicided” and thrown from a window on the fifth floor of the Al-Farra building in Khan Younis in Gaza. The girl was pushed from the window by her family and did not suicide herself as it was released about her murder. The crime was committed as a result of her refusal to marry somebody who her family had chosen as a husband for her (an old man). According to media information, the crime came to light after a boy from her neighborhood whom she intended to marry killed himself of despair over her death.

—————————————————

Per Kawther Salam, periodista palestina exiliada a Viena

El 15 d’agost del 2010, el Ministeri de policia interior del Govern de Hamàs a la franja de Gaza va trobar una nena de 12 anys penjada d’un arbre al pati de la casa de la seva família a Qarara, al nord-est de Khan Younis al sud de la franja de Gaza. El cos de la nena va ser traslladat a l’hospital Nasser de Gaza.

L’assassinat d’aquesta nena va passar al Ramadà, el mes de dejuni i adoració a Déu, es podria descriure com un doble delicte d’homicidi en una societat que es confessa com musulmana. Assassinar a un nen per honor és un delicte, i la violació dels principis de l’Islam i de la santedat de Ramadà és un delicte també.

Segons el meu coneixement, els nens són víctimes d’abús sexual i d’incest dins de moltes famílies palestines. Moltes de les víctimes d’incest, la majoria nenes, van ser enverinades o assassinades a mans dels autors dels delictes per tal de tapar el fet que l’incest havia passat. Les morts d’aquests infants van ser declarades sempre com a “normals” en els casos que conec. A Palestina, parlar i informar sobre l’incest està prohibit i considerat com un pecat, no per l’horror del crim, sinó per amagar el crim i els seus autors.

En el passat, casos com aquests passaven i es feien públics, però en la situació actual, l’abús i assassinat de nens i nenes sembla haver-se convertit en una cosa normal; sembla que la pobresa i la desesperació creen radicalització i crim, i són els membres més febles de la societat les víctimes més evidents. S’arriba a l’extrem que sembla que assassinar a dones i nens s’ha convertit en una mena d’esport nacional dels palestins on tots han de mostrar els seus punts de vista més radicals i com d’ “hàbils” són en la comissió d’un delicte contra els de la seva pròpia sang. Els nens estan a l’abast de tothom, les dones s’han de cobrir de forma extrema, tenir fills, i ajudar a assassinar a aquells nens que surten de la línia dels punts de vista extremistes que s’estan imposant a la nostra societat per part de radicals religiosos importats.

Des dels últims anys després de la creació de dos conflictius poders palestins a la Franja de Gaza i Cisjordània, els crims d’assassinat de dones i nenes en un fons de suposadament manteniment de “l’honor familiar” van augmentar. La pena per l’assassinat de dones amb el pretext “d’honor familiar” és d’entre sis mesos i tres anys de presó. El president Mahmoud Abbas, que es presenta com un poder liberal i no com un de radical, insisteix que el canvi de les horribles lleis relatives als “crims d’honor” succeirà després del reconeixement d’un estat palestí, al contrari del que va prometre en l’últim any, és a dir, canviar aquestes lleis de manera prioritària. Ell no ha complert les seves promeses per raons desconegudes.

A Palestina, a Cisjordània i Gaza, les famílies de les dones assassinades sovint afirmen que les víctimes es van “suïcidar” per evitar patir fins i tot les lleis tan laxes que castiguen aquest crim.

El dissabte 2007 d’agost 2010, una dona casada, de 46 anys d’Hebron, sota l’autoritat palestina, va ser trobada assassinada a casa seva “en circumstàncies desconegudes”, segons la policia de l’AP. El fiscal palestí d’Al-Khader Toubasi va fer traslladar el cos a l’autòpsia per determinar les principals causes de la mort, però les raons continuen sent desconegudes després d’haver estat aclarides i que es trobéssin relacionades amb els anomenats “crims d’honor”.

El 2 d’agost de 2010, una noia de 17 anys, va ser “suïcidada” i llançada des d’una finestra del cinquè pis de l’edifici Al-Farra a Khan Younis, a Gaza. La noia va ser empesa des de la finestra per la seva família i no per si mateixa com es va explicar sobre la seva mort. El crim va ser comès com a conseqüència de la seva negativa a casar-se amb algú a qui la seva família havia triat com a marit (un ancià). Segons la informació dels mitjans de comunicació, el crim va sortir a la llum després que un noi del seu barri, que tenia la intenció de contraure matrimoni amb ella, es suïcidés de desesperació després de la seva mort.

—————————————————

Por Kawther Salam, periodista palestina exiliada en Viena

En 15 de agosto del 2010, el Ministerio de policía interior del Gobierno de Hamas en la Franja de Gaza encuentra a una niña de 12 años ahorcada de un árbol en el patio de la casa de su familia en Qarara, al norte-este de Khan Younis en el sur de la Franja de Gaza . El cuerpo de la niña fue trasladado al hospital Nasser en Gaza.

El asesinato de esta niña en el Ramadán, el mes de ayuno y adoración a Dios, se podría describir como un doble delito de homicidio en una sociedad que se confiesa como musulmana. Asesinar a un niño por honor es un delito, y la violación de los principios del Islam y de la santidad de Ramadán es un delito también.

Según mi conocimiento, los niños son víctimas de abuso sexual y de incesto dentro de muchas familias palestinas. Muchas de las víctimas de incesto, en su mayoría niñas, fueron envenenadas o asesinadas a manos de los autores de los delitos a fin de cubrir el hecho de que el incesto había ocurrido. Las muertes de estos niños fueron declaradas siempre como “normal” en los casos que conozco. En Palestina, hablar e informar sobre el incesto está prohibido y considerado como un pecado, no por el horror del crimen, sino por cubrir el crimen y sus autores.

En el pasado, casos como estos pasaban y se hacían públicos, pero en la situación actual, el abuso y asesinato de los niños parece haberse convertido en algo normal, parece que la pobreza y la desesperación crea radicalización y crimen, y son los miembros más débiles de la sociedad las víctimas más obvias. Se llega al extremo de que parece que asesinar a mujeres y niños se ha convertido en una especie de deporte nacional de los palestinos donde todos tienen que mostrar sus puntos de vista más radicales y cómo de “hábiles” son en la comisión de un delito contra los de su propia sangre . Los niños están al alcance de todo el mundo, las mujeres se tienen que cubrir de forma extrema, tener hijos, y ayudar a asesinar a aquellos niños que se salen de la línea para los puntos de vista extremistas que se están imponiendo en nuestra sociedad por radicales religiosos importados.

Desde los últimos años después de la creación de dos conflictivos poderes palestinos en la Franja de Gaza y Cisjordania, los crímenes de asesinato de mujeres y niñas en un fondo de supuestamente mantener el “honor familiar” aumentaron. La pena por el asesinato de mujeres bajo el pretexto de “honor familiar” es de entre seis meses y tres años de cárcel. El presidente Mahmoud Abbas, quien se presenta como un poder liberal y no uno de radical, insiste en que el cambio de las horribles leyes relativas a los “crímenes de honor” sucederá después de reconocerse un estado Palestino, al contrario de lo que prometió en el último año, a saber, cambiar estas leyes de forma prioritaria. Él no ha cumplido sus promesas por razones desconocidas.

En Palestina, en Cisjordania y Gaza, las familias de las mujeres asesinadas a menudo afirman que las víctimas se suicidaron para evitar sufrir incluso las leyes tan laxas que castigan este crimen.

El sábado 07 de agosto 2010, una mujer casada, de 46 años de Hebrón, bajo la autoridad palestina, fue encontrada asesinada en su casa “en circunstancias desconocidas”, según la policía de la AP. El fiscal palestino de Al-Khader Toubasi trasladado el cuerpo a la autopsia para determinar las principales causas de la muerte, pero las razones siguen siendo desconocidas después de haber sido aclaradas y que se encuentren relacionadas con los llamados “crímenes de honor”.

El 2 de agosto de 2010, una chica de 17 años, fue “suicidada” y arrojada desde una ventana del quinto piso del edificio Al-Farra en Khan Younis, en Gaza. La chica fue empujada desde la ventana por e su familia y no por sí misma como se explicó sobre su muerte. El crimen fue cometido como consecuencia de su negativa a casarse con alguien a quien su familia había elegido como su esposo (un anciano). Según la información de los medios de comunicación, el crimen salió a la luz después de que un chico de su barrio que tenía la intención de contraer matrimonio con ella se suicidara de desesperación trás su muerte.

Read Full Post »

Older Posts »